Et pourquoi pas ???

Dans mes fantasmes, celui d'une expérience avec un homme est présent mais pas assumé. J'ai bien eu un début d'expérience avec un homme plus âgé quand j'avais 23 ans mais ce ne fut pas concluant. Il m'avait pourtant bien dragué, me plaisait (beau mec, bien entretenu, sympa) et le jour où il est venu dans mon studio pour que nous fassions l'amour ce ne fut pas l'extase.

Il avait voulu me prendre, sans gel et pour une 1ère fois, on peut dire que ça fait mal... Comme quoi, on peut présenter plein d'atouts, la manière reste la base pour que ça se passe bien pour tout le monde.

Depuis, j'ai toujours une envie de retenter l'expérience mais je suis plus exigeant peut être sur la situation. Il y a aussi des choses que je ne souhaite pas comme embrasser un homme. Vraiment pas envie, mais le sucer, me faire sucer, le prendre et me faire prendre font parti de mes envies.

Alors que cette envie prends de plus en plus le pas, je décide de me lancer à la recherche d'un lieu pour assouvir ce fantasme. Je commence à connaitre les saunas, je décide donc d'aller dans un lieu humide bi - gay - trans et trav. Pour la dernière catégorie, je ne suis pas branché du tout. J'aime trop les femmes et l'image qu'elles me renvoient. Chacun son truc, je respecte les hommes qui se travestissent s'ils se sentent bien.

Mes recherches et lectures de différents blogs m'amènent au sauna Atlantide dans le 12ème arrondissement.

Je me présente et sonne à la porte bleue sur la rue Parrot. L'homme à l'accueil m'explique le lieu et ses tendances, me fait payer mon droit d'entrée et je pars au vestiaire me mettre dans le plus simple appareil. Et oui, c'est une soire nudiste. Je déambule donc avec une petite serviette sur l'épaule et j'explore ce lieu qui se veut hétéro, bi, gay... Clairement, il n'y a qu'un couple qui s'enferme dans une cabine pour hurler de plaisirs. Tous les hommes seuls s'agglutinent alors à la porte, rergardent par le trou de la serrure et espèrent être invités à entrer. Le spectacle est plutôt glauque et j'apprends que l'on appelle cela des MDF (morts de faim). C'est vrai que lorsqu'on les observe, je comprends les couples qui ne veulent pas être rejoints par ces mecs qui se touchent le sexe en permanence, tel un junky en manque. Je fais donc mon tour et je découvre le rez de chaussée avec la grande douche, le sauna et le hammam. J'en profite mais bizarrement aucun des mâles présent ne semble vouloir jouer. De mon côté j'ai un peu d'appréhension. Comme vais-je réagir si un homme me caresse la jambe et me drague ? Vais-je aller jusqu'au bout ? Et bien on verra. Laissons les choses se faire. Ou pas. Car pour le moment ça tourne beaucoup mais ça touche pas du tout. Les gens s'observent, se matent, se frôlent mais c’est tout. Je prodite du bar pour déguster un thé bien chaud et j'observe les allées et venues. Au bout d'un moment, je décide de descendre au sous-sol où il semble que ce soit plus gay. Une cabine est ouverte, personne. Je m'installe sur le matelas et reste nu comme une offrande. On verras bien.

Un mec, jeune, vient dans la cabine adjacente qui permet d'utiliser un glory hole sur ma cabine. Il présente sa queue et attend. Je regarde et je n'aime pas la manière dont ça se passe, je ne bouge pas (un indécis qui aura des regrets ensuite). Vient après un mec pas grand, la cinquantaine et qui s'installe près de moi sur le matelas.

Il commence à me caresser et s'occupe de mon sexe. Il me caresse plutôt bien et il entame une fellation. La pire que j'ai eu je pense. il me suce puis gobe les boules et en même temps il essaie de me mettre un doigt dans l'anus. Il s'y prend super mal. Il me branle, je commence à le sucer mais rien ne vient. Au bout de plusieurs minutes, j'abandonne et lui demande d'arrêter. On se quitte sur ça et je préfère repartir. Je vais au vestiaire, je me rhabille et sur le chemin du retour je repense à ce moment.

Je suis content d'avoir dompté mon appréhension, d'avoir testé ce lieu dans lequel je retournerai sûrement pour continuer ma quête du plaisir. Je ne suis pas frustré d'être parti sans jouir, c'est une exploration qui parfois peut marcher, d'autres non mais qui me permet de mieux comprendre ce que je veux, ce que je ne veux pas.

Et je peux vous dire qu'il y en aura d'autres des explorations bi-gay, trans...